Les élèves réécrivent la scène 4 de l’acte III du Cid (UAA5)

Vers 16-30

Et fais-lui perdre ainsi la teinture du tien.

Chimène

Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue
Le père par le fer, la fille par la vue !
Ôte-moi cet objet, je ne puis le souffrir :
Tu veux que je t’écoute, et tu me fais mourir !

Don Rodrigue

Je fais ce que tu veux, mais sans quitter l’envie
De finir par tes mains ma déplorable vie ;
Car enfin n’attends pas de mon affection
Un lâche repentir d’une bonne action.
L’irréparable effet d’une chaleur trop prompte
Déshonorait mon père, et me couvrait de honte.
Tu sais comme un soufflet touche un homme de cœur;
J’avais part à l’affront, j’en ai cherché l’auteur :
Je l’ai vu, j’ai vengé mon honneur et mon père ;
Je le ferais encor, si j’avais à le faire.

Version de S., L. et S.

Don Rodrigue

Y’aura plus le tien d’ssus.

Chimène

Ah c’est cruel un jour tu crèveras
Le daron par l’arme blanche, la meuf par le yeutage.
Lache cette merde, j’peux plus la voir.
Tu cherches une oreille mais tu me coups la langue.

Don Rodrigue

Fais tes bails, sans perdre l’envie
De crever par tes griffes ma putain de vie ;
J’te donnerai pas mon affection bitch
Un remord d’une bonne action de merde.
L’irréparable effet d’une chaleur trop vive
Rendrait mon père impur et m’humiliera.
T’sais qu’une gaffe touche un gars braf ;
J’avais part d’humilité, j’ai chercher celui qui la fait ;
J’ai vu, j’ai vengé mon honneur et mon padre ;
J’le referai, si j’le devais.

Vers 31-45 (Rodrigue)

Ce n’est pas qu’en effet contre mon père et moi
Ma flamme assez longtemps n’ait combattu pour toi ;
Juge de son pouvoir : dans une telle offense
J’ai pu délibérer si j’en prendrais vengeance.
Réduit à te déplaire, ou souffrir un affront,
J’ai pensé qu’à son tour mon bras était trop prompt ;
Je me suis accusé de trop de violence ;
Et ta beauté sans doute emportait la balance,
À moins que d’opposer à tes plus forts appas
Qu’un homme sans honneur ne te méritait pas ;
Que malgré cette part que j’avais en ton âme,
Qui m’aima généreux me haïrait infâme ;
Qu’écouter ton amour, obéir à sa voix,
C’était m’en rendre indigne et diffamer ton choix.
Je te le dis encore ; et quoique j’en soupire,

Version de C.

C’est pas contre moi et mon daron
Je me suis trop castagne pour toi
Je te pécho trop pour réfléchir
Je veux que tu te venges ainsi je suis tranquille
De toute façon tu souffres de cette embrouille
Je pensais que j’étais trop fort
J’ai frappé masse gens
C’est parce que t’es bonne que t’emballais la balance
Un mec sans boules n’est pas bien pour toi
Que même avec cette part que t’as dans ton âme
Qui me pécho très bien me détestera aussi
Ecouter ton amour et faire le soumis à obéir à sa voix
Salir et victimiser ton choix
Je le redis, tu me saoûle

Vers 46-60

Jusqu’au dernier soupir je veux bien le redire :
Je t’ai fait une offense, et j’ai dû m’y porter
Pour effacer ma honte, et pour te mériter ;
Mais quitte envers l’honneur, et quitte envers mon père,
C’est maintenant à toi que je viens satisfaire :
C’est pour t’offrir mon sang qu’en ce lieu tu me vois.
J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois.
Je sais qu’un père mort t’arme contre mon crime ;
Je ne t’ai pas voulu dérober ta victime :
Immole avec courage au sang qu’il a perdu
Celui qui met sa gloire à l’avoir répandu.

Chimène

Ah ! Rodrigue, il est vrai, quoique ton ennemie,
Je ne te puis blâmer d’avoir fui l’infamie ;
Et de quelque façon qu’éclatent mes douleurs,
Je ne t’accuse point, je pleure mes malheurs

Version d’I. et E.

Jusqu’à cque je crève j’vais pas fermer ma gueule :
Jt’ai insulté parce que jl’ai décidé
Pour oublier ma tehon et pouvoir te chopper ;
Mais quitte envers mon estime et quitte envers mon vieux,
A cette heure j’me rapplique pour te régaler :
C’est pour que tu me butte que jsuis là.
Je l’ai pas choisi, jfais cque jsuis obligé de faire.
Je sais que le cadavre d’un daron te blinde contre mon crime ;
J’voulais pas chourave ta victime :
Déglingue-moi si t’as les couilles de le venger
Celui qui met sa victoire à l’avoir foutu partout.

Chimène

Wesh ! Rodrigue, c’est vrai que peu importe ton ennemi,
J’peux né te plaindre d’avoir fui tout l’horreur
Quoi qu’il arrive je souffre ma race,
Jt’accuse né, j’braille mes merdes

Version de T.

Rodrigue

Jusqu’à  ma mort j’vais t’le redire :
Jt’ai couillonné, et j’ai dû le faire
Pour retirer mon humiliation et pour te mériter
Mais libre en vers la fierté, et libre envers mon padre
C’est maintenant toi que je vais satisfaire.
C’est pour mourir que j’viens t’voir.
J’ai fait ce que j’devais, je fais ce que j’dois
Je sais que tué ton padre t’oblige à te vengé
Je n’ai pas voulu voler ta victime
Assassine moi en ayant des couille
Celui qui met sa fierté à l’avoir répandu

Chimène

Enculé, c’est vrai, bien que ton adversaire
Je ne peux pas te punir d’avoir fui ton obligation
Et de quelque manière, j’suis triste
Je t’en veux pas, j’suis triste

Vers 76-90

Chimène :

Cet effort sur ma flamme à mon honneur est dû ;
Et cet affreux devoir, dont l’ordre m’assassine,
Me force à travailler moi-même à ta ruine.
Car enfin n’attends pas de mon affection
De lâches sentiments pour ta punition.
De quoi qu’en ta faveur notre amour m’entretienne,
Ma générosité doit répondre à la tienne :
Tu t’es, en m’offensant, montré digne de moi ;
Je me dois, par ta mort, montrer digne de toi.

Don Rodrigue

Ne diffère donc plus ce que l’honneur t’ordonne :
Il demande ma tête, et je te l’abandonne ;
Fais-en un sacrifice à ce noble intérêt :
Le coup m’en sera doux, aussi bien que l’arrêt.
Attendre après mon crime une lente justice,
C’est reculer ta gloire autant que mon supplice.

Version de M. et T

Chimène

L’effort sur mon kiff s’est barré comme ma fierté ;
Et cette putain d’obligation, qui m’tue,
Qui m’oblige à t’éclater.
Car n’attends né de mon cœur
Que je sois trop couillonne pour t’engueuler comme du poisson pourri.
Même si mon cœur gueule que t’as raison,
Je dois me connecter à ce qu’t’as fait :
T’es à ma hauteur ;
Je me dois par ton cane, montrer dijn de ti.

 Don Rodrigue

T’es obligée de faire ce qui faut pour que tu sois le meilleur :
Il veut ma tiesse, et j’te la laisse ;
Qu’au moins elle serve à qéque chose de bon :
Après l’avoir cané j’attends à me faire serrer,
C’est r’culer comme les crabes toi pour ta réputation et moi pour cœur.

Version de C. et L.

Cet effort sur mon étincelle à ma dignité en est la cause ;
Et cet horrible devoir, genre tu m’vénères,
Me force à travailler moi-même à ta chute.
Maintenant n’attend pas je n’ai aucune attache
Tes lâches émotions son ta peine.
De quoi qu’en ton privilège notre love me consume,
Mon aide doit répondre à la tienne :
En m’faisant chier tu t’es montré à ma hauteur ;
Je dois par ta mort me montrer à ta hauteur.

Don Rodrigue

Ne change donc plus ce que la dignité t’oblige :
Il veut ma tiesse, et je te la laisse ;
Fais-en un abandon à cet intéressent intérêt.
Ste ressentit sera doux, aussi bien de la fin.
J’attends après mon assassinat commit une immense justice,
Et bouge ton prestige autant que mon calvaire.

Vers 91-105

Je mourrai trop heureux, mourant d’un coup si beau.

Chimène

Va, je suis ta partie, et non pas ton bourreau.
Si tu m’offres ta tête, est-ce à moi de la prendre ?
Je la dois attaquer, mais tu dois la défendre ;
C’est d’un autre que toi qu’il me faut l’obtenir,
Et je dois te poursuivre, et non pas te punir

Don Rodrigue

De quoi qu’en ma faveur notre amour t’entretienne,
Ta générosité doit répondre à la mienne ;
Et pour venger un père emprunter d’autres bras,
Ma Chimène, crois-moi, c’est n’y répondre pas :
Ma main seule du mien a su venger l’offense,
Ta main seule du tien doit prendre la vengeance.

Chimène

Cruel ! à quel propos sur ce point t’obstiner ?
Tu t’es vengé sans aide, et tu m’en veux donner !
Je suivrai ton exemple, et j’ai trop de courage

Version d’O., E. et E.

Dij mori trop content, crevé d’un coup si bia

Chimène

Barre ta gueule de là, j’vais plaindr pas t’flinguer Si j’me met à quatt pattes devant toi, pourquoi c’est toi qui devrait m’enculer ? J’dois m’venger, mais défend toi mes cooouilles tìJ’vais appeler mes couzins et ils vont te niquerJ’dois t‘courir au cul, et pas t’baiser

Don Rodrigue

J’espère qu’notre plan cul va te déboucher Tu dois m’rendre les 10 balles du cuni Fallait bien qu’ton daron crève t’facon Bébéw, tchout une miette J’ai déglingé t’vieux , pour fé plaijit au mienY’a que ti même qui pou me foutre une branlée

Chimène

Enculé pourkoi tu m’fais chier pour ça? Pour rendre la sauce pou l’fumer t’étais pas disbauchi là heinJ’te rcopirais avec plus de couilles

Version de C. et S.

Je vais trop kiffer que ce soit toi qui m’achèves.

Chimène

Dégage, j’suis avec toi et non contre toi.
Si tu souhaites crever, pourquoi serais-je ton assassin ?
Je dois te traquer mais tu dois te défendre ;
Peut importe qui le fera, je veux ton cadavre,
C’est pourquoi je te suis mais ne te bute pas.

Rodrigue

Bien qu’à mon bonheur ton amour me met ienb,
Suis moi, dans ce que je pense bon;
Prends quelqu’un d’autre pour venger ton daron,
Meuf, crois moi, tu perds ton temps :
C’est avec ma main que j’ai vengé mon padre,
C’est avec la tienne que tu vengeras le tien.

Chimène

Wesh, pourquoi tu forces ?
Tu l’as joué solo pour te venger, j’veux faire pareil.
Merci pour l’idée mais j’suis une meuf indépendante.

 

Vers 106-120

Pour souffrir qu’avec toi ma gloire se partage.
Mon père et mon honneur ne veulent rien devoir
Aux traits de ton amour ni de ton désespoir.

Don Rodrigue

Rigoureux point d’honneur ! hélas ! quoi que je fasse,
Ne pourrai-je à la fin obtenir cette grâce ?
Au nom d’un père mort, ou de notre amitié,
Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié.
Ton malheureux amant aura bien moins de peine
À mourir par ta main qu’à vivre avec ta haine.

 Chimène

Va, je ne te hais point.

Don Rodrigue

                                    Tu le dois.

Chimène

                                                            Je ne puis.

Don Rodrigue

Crains-tu si peu le blâme, et si peu les faux bruits ?
Quand on saura mon crime, et que ta flamme dure,
Que ne publieront point l’envie et l’imposture !
Force-les au silence, et, sans plus discourir,

Version d’A., M. et Y.

Pour souffrir qu’avec toi mon honneur se divise.
Mon daron et ma dignité ne veulent que dalle
Aux traits de ton amour ni de son seum.

Don Rodrigue

Salopard dignité ! Tristement ! Quoi que je fasse,
Je pourrais enfin clamsé ?
Sur la tête de ton daron mort ou notre amitié,
Nique-moi pour vengeance ou du moins par pitié.
Ton fichu flirt aura bien moins de mal
A crever par ta patte qu’à vivre avec ton seum.

Chimène

Cass’toi ! j’te kiffe.

Don Rodrigue

                                  Tu devrais.

Chimène

                                                            J’peux pas.

Don Rodrigue

Les rumeurs et les critiques te font pas peur ?
Parce que mon crime et ta flemme se sache,
Ecris pas la jalousie et les bobards !
Fait en sorte qu’il la ferme sans même ouvrir sa gueule,

Vers 121-135

Sauve ta renommée en me faisant mourir.

Chimène

Elle éclate bien mieux en te laissant la vie ;
Et je veux que la voix de la plus noire envie
Élève au ciel ma gloire et plaigne mes ennuis,
Sachant que je t’adore et que je te poursuis.
Va-t’en, ne montre plus à ma douleur extrême
Ce qu’il faut que je perde, encore que je l’aime.
Dans l’ombre de la nuit cache bien ton départ :
Si l’on te voit sortir, mon honneur court hasard.
La seule occasion qu’aura la médisance,
C’est de savoir qu’ici j’ai souffert ta présence :
Ne lui donne point lieu d’attaquer ma vertu.

Don Rodrigue

Que je meure !

Chimène

                        Va-t’en.

Don Rodrigue

                                    À quoi te résous-tu ?

Chimène

Malgré des feux si beaux, qui troublent ma colère,
Je ferai mon possible à bien venger mon père ;

Version d’A., N. et F.

Sauve ta street cred en me butant

Chimène

Elle pète mieux en te laissant la life
Et je veux qu’la voix le plus renoi
monte au ciel ma street cred et poucave mes blèmes
j’crois que j’te kiffe et que j’te cour au cul
casse toi j’ai plus envie de voir ta gueule
ce qui faut perdre je te kiffe encore
dans l’ombre de la night planque bien ton départ
si l’équipe te voit serrer, ma street cred va se faire baiser
la seule occas qu’aura la médis
c’est de piger qu’j’ai mal car t’es àl
ne lui donne pas le point d’attaquer mon culot

Rodrigue

Que je crève

Chimène

casse toi

Rodrigue

qu’est ce que t’a a foutre

Chimène

malgré ton amour qui ne trouble ma ler-co
j f’rais tous pour ger-ven mon daron

Vers 136-153

Mais malgré la rigueur d’un si cruel devoir,
Mon unique souhait est de ne rien pouvoir.

Don Rodrigue

Ô miracle d’amour !

Chimène

Ô comble de misères !

Don Rodrigue

Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères !

 Chimène

Rodrigue, qui l’eût cru ?

Don Rodrigue

Chimène, qui l’eût dit ?

Chimène

Que notre heur fût si proche et sitôt se perdît ?

Don Rodrigue

Et que si près du port, contre toute apparence,
Un orage si prompt brisât notre espérance ?

Chimène

Ah ! mortelles douleurs !

Don Rodrigue

Ah ! regrets superflus !

Chimène

Va-t’en, encore un coup, je ne t’écoute plus.

Don Rodrigue

Adieu : je vais traîner une mourante vie,
Tant que par ta poursuite elle me soit ravie.

Chimène

Si j’en obtiens l’effet, je t’engage ma foi
De ne respirer pas un moment après toi.
Adieu : sors, et surtout garde bien qu’on te voie.

Elvire

Madame, quelques maux que le ciel nous envoie…

Chimène

Ne m’importune plus, laisse-moi soupirer,
Je cherche le silence et la nuit pour pleurer.

Version d’A.

Même si j’ai des trucs à faire,
Tout c’que j’veux c’est de ne rien foutre.

Rodrigue

Oh saleté d’amour !

Chimène

                         Vingt dieux de merde !

Rodrigue

Que du mal et des larmes nous ferons perdre nos darons !

Chimène

Qui à gobé ça ?

Rodrigue

                     Chimène, qui à encore ouvert sa gueule ?

Chimène

Que ce soit d’ja notre tour et encore perdu ?

Rodrigue

Et qu’si proche du port, malgré notre apparence,
Un putain d’orage brisa notre espérance ?

Chimène

Ah ! Putain de douleurs !

Rodrigue

                                     Ah ! ça m’fout l’démon !

Chimène

Va te faire foutre, j’men bats les couilles de c’que tu me raconte.

Rodrigue

J’me casse, je vais tailler une vie de merde,
Tant que tu me suis, j’serais le plus ravi.

Chimène

Si j’arrive, j’te passerais ma foi
D’plus respirer quand tu te s’ras cassé
Dégage et t’montres pas

Elvire

M’dame, le ciel nous envoie ses merdes…

Chimène

Me casses plus les couilles,
J’attends que tu fermes ta gueule et la nuit pour chialer.


Trois derniers vers :

Elvire

Madame, quelques maux que le ciel nous envoie…

Chimène

Ne m’importune plus, laisse-moi soupirer,
Je cherche le silence et la nuit pour pleurer.

Proposition de M. et T.

Elvire

Et fille, vlà les emmerdes que je ciel nous a am’né

Chimène

Ne m’casse plus les couilles, fais moi d’l’air,
Laisse-moi solo et la nuit pour chialer.

Proposition de C.

Elvire :

Grosse, la météo est à chier

Chimène

Dégage, me casse pas les couilles
Je veux que tu la fermes
et tu me laisses m’apitoyer sur mon sort la nuit.

Proposition d’O., E. et E.

Elvire

Et mam’selle, l’carma ça

Chimène

Arrête de casser les couilles là, laisse moi tranqui Ferme ta gueule et laisse moi la night pou t’chialer

Proposition d’O., E. et E.

Elvire

 M’Dame , les problèmes qui nous tombe dessus …

Chimène

 Ne me dérange pas laisse moi,
Jveux que tu la fermes et que tu me laisse brailler.

Proposition d’N., F. et A.

Elvire

m’dame les bobos que nous envoie dieu

Chimène

ne me fait pas chier laisse moi souffler
je veux être tranquille et chialer

Proposition d’I. et E..

Elvire

Meuf, vlà quelques merdes que le ciel nous a am’né

Chimène

Arrête de me faire chier, lâche-moi !
Ferme ta gueule et laisse-moi chialer !

Proposition de C. et L.

Elvire

M’dame, quelques blempro du haut…

 Chimène 

Je m’en fou dégage, laisse-moi respirer,
Je cherche le calme et la night pour chialer.

Proposition de T.

Elvire

Meuf, quelque ennemi qu’on m’envoie

Chimène

M’emmerde plus, laisse moi tranquille
Je cherche la solitude pour pleurer

Proposition de C. et S.

Elvire

T’es tebé ou quoi, tais toi et écoute ca …

Chimène

Lâche moi, tu vois pas que tu soules,
Je veux être tranquille et chialer en paix.