UAA 6 : mise en commun d’extraits du premier travail de lecture sur Cronopes et Fameux (Julio Cortázar)

 

Consigne : lire au moins sept pages dans chacune des parties de Cronopes et Fameux, puis rédiger une relation de lecture.

Quelques extraits des travaux (4 A, 4 H)

  1. Dans Le quotidien quotidien (p.71), ce que j’ai retenu, c’est que quelque chose, qui normalement reste le même et réalise, jusqu’à la fin de sa vie, la fonction qui lui a été attribuée, quand il a été conçu, peut se transformer en un rien de temps ou changer de fonction à cause ou grâce aux actions et à l’imagination des humains.
  2. J’ai beaucoup apprécié ce livre : il faut savoir lire entre les lignes, se retourner la cervelle et il débloque en moi des questions que je n’avais jamais considérées indispensables à l’existence. Comme cette phrase de la page 61 où l’on dit que la secrétaire « brosse, lustre et range les mots à leur place. » Je trouve que cette phrase est à prendre à pleine main et à boire au petit-déjeuner pour que, lors de la journée, nous y pensions avant de parler.
  3. En conclusion, ce livre très farfelu m’a procuré, à certains moments, une très grande incompréhension et, à d’autres, m’a fait sourire grâce à la légèreté de quelques passages.
  4. Cependant, ce livre reste un grand ouvrage aussi sympathique qu’absurde.
  5. L’extrait de La dame à la licorne (p.17) « Raphaël Sarizio a menti ici sa plus terrible vérité » m’a particulièrement frappée, car j’ai dû le relire plusieurs fois pour le comprendre.
  6. Tout philosophe digne de ce nom a lu, au moins une fois dans sa vie, le célèbre livre de l’auteur argentin Julio Cortázar, j’ai nommé Cronopes et Fameux.
  7. Moi, j’ai 15 ans et je suis de nature Fameux, mais c’est vrai que parfois il m’arrive d’avoir envie de lâcher le contrôle et de faire ce dont j’ai envie : me laisser guider par l’instant présent.
  8. Pour moi, c’est comme si la montre, c’était nous et que, quand on remonte la mort, c’est nous qui essayons d’échapper à la mort.
  9. En lisant Écrasement des gouttes, j’ai ressenti un sentiment de tristesse. Si je devais faire une comparaison, entre l’histoire et la vie réelle, je comparerais la petite goutte d’eau à une personne pleine de rêves et d’ambitions. Pour elle, tout se passe bien, elle grandit, évolue et puis un jour, PAF, elle s’écrase sur le sol, tout s’arrête, plus rien.
  10. C’est une journée pluvieuse où les gouttes de pluie tombent soit par terre, soit sur les vitres. Les gouttes étant tombées sur le sol peuvent dire qu’elles n’ont pas eu ou pris la chance de « vivre ». Ce qui veut dire qu’en tombant sur le sol, leur vie prend fin au moment où le soleil sort et va les sécher. Celles qui ont atterri sur la vitre ont décidé de prendre la chance de pouvoir vivre quelques minutes, mais il y en a qui ont décidé de se laisser aller et terminer leurs vies comme les autres.
  11. J’ai eu l’impression que l’auteur nous expliquait comment pleurer, certes, mais pas d’une manière naturelle, un peu à la façon théâtrale. Comme si nous étions des acteurs qui avaient un rôle à jouer dans un film larmoyant et qu’on ne savait pas comment pleurer. Pour moi, ce type de pleurs n’est pas considéré comme des pleurs de tristesse, parce que – soyons d’accord ! si vous êtes réellement touché par quelque chose, les larmes vous viendront toutes seules, mais plus comme des pleurs pour attirer l’intention et la pitié des gens.
  12. Dans la première partie, l’interprétation des trois tableaux me les a fait imaginer d’une manière tellement précise que j’ai eu une impression de les avoir vus. Les couleurs, les nuances, les expressions : tous étaient déjà dans ma tête.
  13. Tout d’abord, je me suis perdu dans le premier chapitre. J’ai ressenti cette solitude, car le personnage est coincé dans une routine et ne sait pas s’en sortir.
  14. Le passage sur la « perte et récupération d’un cheveu » m’a fait remarquer que l’on peut s’imaginer les pires catastrophes alors que la solution au problème est tout près de nous.
  15. Je pense avoir compris qu’à chaque fois que quelque chose d’important se passait dans sa vie, il y avait un miroir (Conduite des miroirs dans l’Ile de Pâques, p 67).
  16. Instructions pour chanter (p. 13). Ce qui m’attire, c’est « commencez par casser tous les miroirs ». Ce que j’entends par là, c’est se laisser aller, laisser parler tout ce qui est enfoui en nous – et, de grâce, écoutons nos peurs.
  17. Cela m’a permis d’apprendre de nouveaux mots : hérésie, affubler, prompte, Cronopes.
  18. Dans certains extraits, je ne comprends pas du tout ce qu’il décrit. Je me demande même : « où va-t-il chercher tout ça ? »
  19. Parlons maintenant des montres. Il y a beaucoup de répétitions. Cela rend le texte vraiment fort lourd (« offre » est plus ou moins répété 10 fois). J’ai remarqué qu’il y avait également des tirets. Les répétitions peuvent nous faire penser au rythme tic-tac de la montre.
  20. J’ai beaucoup aimé le fait que les textes soient petits et faciles à lire. Certes, ils le sont beaucoup moins à comprendre, mais si on se concentre un peu, ils peuvent être géniaux.
  21. C’est qu’il y a énormément de rythmes, il y a du vocabulaire varié, l’auteur a beaucoup d’imagination et, dans certaines histoires, il y a des choses qui n’ont pas le même sens, mais qui pourtant s’harmonisent bien.
Julio Cortázar

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